Le parti conservateur, dit les bleus, avait une position modérée et tenait à une certaine continuité. Tandis que les rouges, les libéraux avaient plus d’aspirations à réformer le Canada avec les Lumières diffusées par l’Europe. L’Église ne voyait pas d’un bon œil de courir le risque de subir une révolution. Elle usa donc de son pouvoir pour bien mener ses projets. D’où le fameux : « Les bleus pour le ciel, et les rouges pour l’enfer. » Les partisans devaient ainsi bien choisir leur camp politique s’ils ne voulaient pas faire face aux désagréments éternels.

Les petits poêles de fontes pouvaient être installés un peu partout dans la maison. On faisait courir les tuyaux pour réchauffer les pièces ou encore faire des ouvertures afin de faire circuler la chaleur entre les pièces. On les démontait au printemps venu créant beaucoup de saleté avec la suie. Il était temps aux femmes de faire le ménage du printemps de la maison.

Le dépanneur du XIXe siècle était le magasin général. On y trouvait tout ce qu’on avait de besoins comme produits de base : le sucre, le vinaigre, les souliers, les étoffes, les fils, les outils, les cahiers pour l’école, les bougies, les chapeaux, etc.